Trou de ver | |
Un trou de ver généré entre deux Portes des étoiles (Stargate : Continuum).
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Terme original (VO) | Wormhole |
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Rattaché à | Porte des étoiles, Générateur de vortex |
Un vortex ou plus exactement un trou de ver (traduction littérale et scientifique de Wormhole) est un «tunnel» créé entre deux Portes des étoiles actives, la première d'entre elles ayant appelé l'autre avec succès, tunnel permettant un voyage plus rapide que la lumière dans une direction.
Vue générale[]
Un trou de ver est un pont de sous-espace créé entre deux locations qui permet à la matière d'être transférée d'une extrémité vers une autre. Bien qu'il ne soit pas possible de voyager plus vite, un trou de ver réduit la distance nécessaire pour atteindre une location donnée en elle-même (semblable à l'hyperespace mais en beaucoup plus puissant). Pour placer les trous de ver dans leur contexte relatif, le temps nécessaire au plus puissant des hyper-propulseurs Anciens pour atteindre Lantia dans la Galaxie Pégase depuis la Terre est de 4 jours, alors que le transfert via un trou de ver pour la même distance est inférieur à 20 secondes ; pour atteindre une planète proche, situé dans la même galaxie, cela prend environ 3 secondes.
Un trou de ver est un aspirateur à matière, comme l'espace et la température y est proche du zéro absolu (c'est-à-dire -273,15 °C).
La seule méthode connue pour créer des trous de ver stables se fait au travers d'une Porte des étoiles Ancienne. Il s'agit d'un appareil qui, une fois un adresse précise entrée, se connecte à la Porte de destination via un lien de sous-espace et échange rapidement des détails précis de localisation qui établit un trou de ver (vortex) entre-elles. Les trous de vers ne se franchissent que dans un seul sens, de l'appelant vers l'appelé. La Porte des étoiles crée son propre horizon des événements juste en face du trou de ver et dématérialise tout objet qui essaie de passer au travers afin qu'il ne soit pas endommagé ou tué à cause des températures extrêmement basses. Il le lance ensuite dans le trou de ver vers l'autre Porte et le rematérialise dans son horizon des événements. Si une barrière est placée entre les deux horizons alors la matière ne peut pas se rematérialisé et se trouve détruite. Les vortex peuvent aussi être créés par des vaisseaux spatiaux et maintenus ouverts depuis l'intérieur, comme c'est le cas avec le générateur de vortex Ancien.
Si un objet ou une personne marche vers le trou de vers arrivant, il sera soit détruit, soit repoussé, l'horizon des événements de cette Porte agissant comme un mur, étant donné que les trous de ver ne permettent de voyager qu'en aller simple, à part les signaux radio.
Si un trou de ver passe par une éruption solaire, les perturbations magnétiques peuvent créer un effet voyage dans le temps sur le trou de ver qui passe au travers, saut dans le temps basé sur son intensité et sa localisation (Stargate SG-1 : « 1969 », « 2010 ») (Atlantis : « Le Dernier Homme »).
Les trous de ver peuvent aussi prendre de la matière à un endroit et la déposer à un autre, bien que la Porte destinataire puisse retirer la matière en excès. Une fois, cependant, un matériau hyper-lourd fut pris par le trou de ver et fut déposé sur un soleil en passant au travers, provoquant le passage de celui-ci à un stade infra-rouge et stoppant ainsi la photosynthèse des plantes de la planète située à proximité de ce soleil (Stargate SG-1 : « Mission Soleil rouge »).
Les Anciens, cependant, on placé des protocoles de sécurité efficaces dans leurs système de gestion de Portes des étoiles, empêchant ainsi l'établissement de trous de ver si un quelconque risque comme ceux cités plus haut survenait.
Notes[]
- Les doublages français de la franchise Stargate ont défini le mot «vortex» comme traduction officielle par rapport au mot anglais rattaché «wormhole». La traduction littérale et scientifique est «trou de ver», le vortex étant en réalité l'effet aspirateur formé lors de l'établissement de la connexion entre les deux Portes des étoiles. Le mot «vortex» génant particulièrement, il est remplacé presque systématiquement par «trou de ver» dans cet article. Par contre, dans les histoires des épisodes, c'est principalement le mot «vortex» qui apparaitra. Cette remarque est faite suite aux nombreuses incohérences entre les versions originales américaines et les versions doublées françaises qui basent les voix et les traductions sur les mouvements des lèvres des acteurs plutôt que sur la traduction littérale des termes utilisés. Ceci débouche sur des erreurs de traduction, voire des non-sens qui faussent notamment pas mal de termes de physique développés dans la série. Même s'il s'agit d'une série de science-fiction, les sujets astronomiques, physiques ou autres mentionnés dans la série le sont de manière cohérente (sauf rares exceptions).
L'envers du décor[]
- Dans les saison 1 à 8 de Stargate SG-1, un vieil effet numérique sur les passages du trou de ver est montré à l'écran, celui-ci étant une transposition de Stargate, la Porte des étoiles. Les saisons 9 et 10 utilisent une nouvelle version de l'effet basée sur l'effet numérique créé pour Stargate Atlantis ; la différence entre les deux effets est la couleur qui est verte pour Atlantis et bleue pour SG-1.
- Bien qu'il soit parfaitement défini que la matière ne peut passer que dans un seul sens dans un trou de ver, dans Stargate Atlantis, occasionnellement, nous voyons John Sheppard tirer en sens opposé avec son P90 vers le trou de ver une fois passé la Porte des étoiles en situation d'urgence. Ceci peut être expliqué par le fait qu'il est peut-être ignorant de la chose vu qu'il a été ajouté au dernier moment à l'Expédition Atlantis par Elizabeth Weir à cause de la présence en lui du gène ATA, ou bien par un réflexe psychologique de vouloir à tout prix tenter quelque chose, bien que parfaitement inutile, vers l'ennemi.
Voir aussi[]
- Porte des étoiles
- Physique des vortex
- Wormhole X-Treme!
Liens externes[]
- L'article de GateWorld sur Wormhole dans The Stargate Omnipedia
- L'article Wikipédia sur les trous de ver comprend des informations au sujet de la théorie scientifique associée et son utilisation dans le concept de la science-fiction.