Rétrovirus | |
Informations de production | |
Fabricant | Expédition Atlantis |
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Concepteur | Carson Beckett |
Spécifications techniques | |
Fonction(s) | Transformé un Wraith en Humain |
Utilisation | |
Affiliation | Expédition Atlantis |
Le rétrovirus créé grâce à l'ectoparasite est une forme de thérapie génique développée sous la direction du docteur Carson Beckett par l'équipe médicale de l'expédition Atlantis. Conçu comme un moyen de combattre les Wraith, le rétrovirus était capable de transformer un Wraith en humain pour une durée limitée.
Histoire[]
Au cours de leur première année sur Atlantis, les membres de l'expédition découvrirent que les Wraith avaient été créés lorsque le matériel génétique d'un humain s'était mélangé à celui de l'insecte Iratus. Le docteur Carson Beckett était convaincu que ce processus pouvait être inversé, ce qui amena l'idée d'un traitement qui éliminerait l'ADN de l'ectoparasite, laissant ainsi le sujet entièrement humain. (Stargate Atlantis : « Sous hypnose »)
Le rétrovirus fut utilisé pour la première fois par une jeune fille Wraith nommée Ellia, sans la permission du docteur Carson Beckett. En effet, ce dernier pensait que le rétrovirus n'était pas encore prêt pour un essai clinique, crainte qui s'avéra justifiée. Contrairement aux effets recherchés par le rétrovirus, Ellia commença à se transformer en une créature encore plus proche de l'ectoparasite. Elle développa un caractère hostile et violent, et fut finalement tuée par le lieutenant-colonel John Sheppard et Ronon Dex. Cependant, John fut infecté par le rétrovirus dans l'affrontement et commença à muter à son tour. Carson réussit à inverser le processus en utilisant les cellules souches de l'insecte Iratus comme base pour un nouveau traitement rétroviral, réussissant alors à inverser la mutation de Sheppard. (Stargate Atlantis : « Instinct », « Mutation »)
Quand le docteur Carson Beckett eut terminé une première version du rétrovirus, celle-ci fut testée sous surveillance sur un Wraith que le lieutenant-colonel John Sheppard avait surnommé “Mike”. Au fil des jours, le Wraith prit effectivement une apparence humaine et commença à souffrir d’une amnésie quasi-totale. Ainsi, une fois sa mémoire effacée, les membres de l’expédition lui expliquèrent qu’il s’appelait Michael Kenmore, qu’il était un membre humain de l’expédition, et le laissèrent de déplacer dans la cité, sous escorte. Cependant, Michael avait conservé des souvenirs latents de l’époque où il était un Wraith, et sa physiologie n’était pas devenue entièrement humaine. Il devait donc recevoir des injections régulières afin d’empêcher son ADN Wraith de se manifester à nouveau. Il semblait également avoir conservé les sens aiguisés et une partie des capacités physiques et psychiques des Wraiths. Michael réagit très mal lorsqu’il apprit la vérité sur son identité, et finit par s’échapper et par rejoindre les Wraith. Cependant, il ne retrouva pas complètement sa forme d’origine et les autres Wraiths pouvaient facilement sentir qu’il avait été affecté par le rétrovirus. (Stargate Atlantis : « Traitement de choc », « Menace sur la Terre », « L'Équilibre parfait »)
Les travaux de militarisation du rétrovirus se poursuivirent, et les docteurs Carson Beckett et Radek Zelenka développèrent un moyen de le disperser sous forme d’aérosol. Cette version du rétrovirus fut testée en coopération avec l’équipage d’un vaisseau-ruche que Michael Kenmore avait guidé jusqu’à Atlantis, à la recherche d’une alliance. Le rétrovirus réussit à transformer un Wraith en humain en quelques heures. De même, il se révéla également efficace en masse, comme le découvrit l’équipage du Dédale après s’être retrouvé aux prises avec un vaisseau-ruche. Le rétrovirus fut dispersé par le système de ventilation du vaisseau, réussissant à transformer tous les Wraith à l’exception de la Reine. Une fois de plus, cependant, le rétrovirus ne s’avéra efficace que sur une période limitée, et nécessitait des injections régulières. Ainsi, plusieurs des Wraith convertis commencèrent à retrouver la mémoire alors qu’ils étaient encore humains. (Stargate Atlantis : « Les Alliés », « Menace sur la Terre », « Transformation »)
On ignore si le rétrovirus fut perfectionné par les membres de l'expédition Atlantis depuis cet incident. Toutefois, Michael Kenmore développa une technique similaire afin de créer une créature hybride à partir des ectoparasites, et se rapprochant encore plus de ces derniers que ne l'avaient été Ellia et le lieutenant-colonel John Sheppard lors de leurs mutations. (Stargate Atlantis : « L'Équilibre parfait »)
Les membres de l'expédition purent rapidement utiliser une version améliorée du rétrovirus afin de ramener les hybrides humains-wraiths athosiens à la normale. On ignore si les effets s'inverseront deux-mêmes. (Stargate Atlantis : « Contamination »)